Titre : |
L’agroforesterie fruitière pour aider à la gestion des bioagresseurs en verger de pêchers : Evaluation pluriannuelle de la gestion des bioagresseurs du pêcher, analyse comparée avec un verger AB |
Type de document : |
Mémoire (MFE) |
Auteurs : |
Julien Grange, Auteur ; Sophie Stevenin, Directeur de thèse |
Editeur : |
Lyon ; Avignon : Isara |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
87 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Thesagri] agriculture biologique [Thesagri] agroforesterie [Thesagri] lutte biologique
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Note de contenu : |
En partant du constat que l'agroforesterie fruitière avait été peu étudiée en climat tempéré et en vallée du Rhône, le projet Vertical, puis Empusa a conçu et étudié des systèmes agroforestiers innovants. Sur la plateforme TAB, des vergers-piétons de pêchers ont été associés à une rotation de grandes cultures (maïs, féverole, colza, blé et soja). Les bioagresseurs du pêcher ont été observés de 2014 à 2021 afin d'étudier l'impact du système et de ses éléments sur la pression en ravageurs et maladies. Ainsi il semblerait que la proximité des haies favorise les dégâts sur fruit de forficules. Les leviers mis en place pour lutte contre la cloque n’ont pas été efficaces à cause d’une variété sensible et d’une efficacité des traitements moins bonne sur les rangs bordures. La croissance annuelle et depuis la plantation des arbres ont un impact positif sur la pression en cicadelles, oïdium, moniliose et forficules. L’effet de la proximité des grandes cultures est difficile à déterminer notamment à cause d’une grande variabilité interannuelle, mais son impact semble relativement faible. Enfin, l’importante variabilité est due à la météo : le gel et la grêle ont détruit la production 3 années sur 7 et des épisodes ponctuels de pluie juste avant récolte peuvent favoriser la pression en maladies. Ces résultats confirment le caractère contrasté de l’efficacité de la bio régulation des ravageurs comme levier majeur de lutte biologique par conservation et les causes multifactorielles des pressions en bioagresseurs. Cependant, l’association de leviers basés sur différents effets de la lutte biologique par conservation avec de l’introduction, du biocontrôle, de la lutte physique et d’autres leviers techniques montrent des résultats encourageants pour la gestion des ravageurs dans une optique de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, et ainsi d’une agriculture plus durable. |
Organisme demandeur : |
Station d’Expérimentation Fruits Auvergne-Rhône-Alpes |
L’agroforesterie fruitière pour aider à la gestion des bioagresseurs en verger de pêchers : Evaluation pluriannuelle de la gestion des bioagresseurs du pêcher, analyse comparée avec un verger AB [Mémoire (MFE)] / Julien Grange, Auteur ; Sophie Stevenin, Directeur de thèse . - Lyon ; Avignon : Isara, 2022 . - 87 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[Thesagri] agriculture biologique [Thesagri] agroforesterie [Thesagri] lutte biologique
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Note de contenu : |
En partant du constat que l'agroforesterie fruitière avait été peu étudiée en climat tempéré et en vallée du Rhône, le projet Vertical, puis Empusa a conçu et étudié des systèmes agroforestiers innovants. Sur la plateforme TAB, des vergers-piétons de pêchers ont été associés à une rotation de grandes cultures (maïs, féverole, colza, blé et soja). Les bioagresseurs du pêcher ont été observés de 2014 à 2021 afin d'étudier l'impact du système et de ses éléments sur la pression en ravageurs et maladies. Ainsi il semblerait que la proximité des haies favorise les dégâts sur fruit de forficules. Les leviers mis en place pour lutte contre la cloque n’ont pas été efficaces à cause d’une variété sensible et d’une efficacité des traitements moins bonne sur les rangs bordures. La croissance annuelle et depuis la plantation des arbres ont un impact positif sur la pression en cicadelles, oïdium, moniliose et forficules. L’effet de la proximité des grandes cultures est difficile à déterminer notamment à cause d’une grande variabilité interannuelle, mais son impact semble relativement faible. Enfin, l’importante variabilité est due à la météo : le gel et la grêle ont détruit la production 3 années sur 7 et des épisodes ponctuels de pluie juste avant récolte peuvent favoriser la pression en maladies. Ces résultats confirment le caractère contrasté de l’efficacité de la bio régulation des ravageurs comme levier majeur de lutte biologique par conservation et les causes multifactorielles des pressions en bioagresseurs. Cependant, l’association de leviers basés sur différents effets de la lutte biologique par conservation avec de l’introduction, du biocontrôle, de la lutte physique et d’autres leviers techniques montrent des résultats encourageants pour la gestion des ravageurs dans une optique de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, et ainsi d’une agriculture plus durable. |
Organisme demandeur : |
Station d’Expérimentation Fruits Auvergne-Rhône-Alpes |
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