[article]
Titre : |
Vers une composition optimale de la forêt française : Une application de la théorie de la sélection de portefeuille aux critères biotechniques |
Titre original : |
Toward an Optimal Composition of French Forests |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Marielle Brunette, Auteur ; Arnaud Dragicevic, Auteur ; Jonathan Lenglet, Auteur ; Alexandra Niedzwiedz, Auteur |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
pp.27-49 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Thesagri] biodiversité [Thesagri] changement d'état : physique [Thesagri] essence forestière [Thesagri] forêt [Thesagri] phénomène climatique [Thesagri] prévention des risques naturels [Thesagri] productivité [Thesagri] variation climatique
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Note de contenu : |
L’objectif de cette étude est d’appliquer la théorie de la sélection de portefeuille à la diversité en essences des forêts françaises. Les titres financiers sont ainsi remplacés par les essences forestières. Le portefeuille optimal est celui qui minimise le risque, tout en maintenant la productivité actuelle. L’étude est menée par département et sur 11 essences : épicéa commun (Picea abies), sapin pectiné (Abies alba), pin sylvestre (Pinus sylvestris), pin maritime (Pinus pinaster), mélèze d’Europe (Larix decidua), douglas (Pseudotruga menziesii), chêne pédonculé (Quercus robur), chêne sessile (Quercus petraea), chêne pubescent (Quercus pubescens), chêne vert (Quercus ilex) et hêtre commun (Fagus sylvatica). Les données utilisées proviennent des bases de données de l’Institut de l’information géographique et forestière (IGN). Les sorties du modèle corroborent les recommandations actuelles. À l’échelle nationale, dans la partie méridionale, les auteurs observent une productivité moindre mais aussi une meilleure résistance. À l’inverse, le Nord, actuellement plus productif, est plus sensible aux perturbations. Ces résultats illustrent le fait que certains outils économiques et financiers peuvent être utilisés dans un contexte sylvicole, à des fins d’aide à la décision.
The objective of this study is to apply the theory of portfolio selection to the diversity of species in the French forests. Financial assets are thereby replaced by tree species. The optimal portfolio is the one that minimizes risk while maintaining the current productivity constant. The study is conducted per department and on 11 species: Norway spruce (Picea abies), Silver fir (Abies alba), Scots pine (Pinus sylvestris), Maritime pine (Pinus pinaster), European larch (Larix decidua), Douglas fir (Pseudotruga menziesii), Pedunculate oak (Quercus robur), Sessile oak (Quercus petraea), Downy oak (Quercus pubescens), Holm oak (Quercus ilex) and Common beech (Fagus sylvatica). The data comes from databases of the French National Institute of Geographic and Forest Information (IGN). The model outputs are consistent with the current recommendations. At the national level, in the southern part, we observe lower productivity but also better resistance. Conversely, the North, currently more productive, is more subjected to disturbances. The results illustrate the applicability of some economic and financial tools to a forestry setting, for the purpose of decision-making.
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in Economie Rurale > 359 (01/05/2017) . - pp.27-49
[article] Vers une composition optimale de la forêt française : Une application de la théorie de la sélection de portefeuille aux critères biotechniques = Toward an Optimal Composition of French Forests [Article] / Marielle Brunette, Auteur ; Arnaud Dragicevic, Auteur ; Jonathan Lenglet, Auteur ; Alexandra Niedzwiedz, Auteur . - 2017 . - pp.27-49. Langues : Français ( fre) in Economie Rurale > 359 (01/05/2017) . - pp.27-49
Catégories : |
[Thesagri] biodiversité [Thesagri] changement d'état : physique [Thesagri] essence forestière [Thesagri] forêt [Thesagri] phénomène climatique [Thesagri] prévention des risques naturels [Thesagri] productivité [Thesagri] variation climatique
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Note de contenu : |
L’objectif de cette étude est d’appliquer la théorie de la sélection de portefeuille à la diversité en essences des forêts françaises. Les titres financiers sont ainsi remplacés par les essences forestières. Le portefeuille optimal est celui qui minimise le risque, tout en maintenant la productivité actuelle. L’étude est menée par département et sur 11 essences : épicéa commun (Picea abies), sapin pectiné (Abies alba), pin sylvestre (Pinus sylvestris), pin maritime (Pinus pinaster), mélèze d’Europe (Larix decidua), douglas (Pseudotruga menziesii), chêne pédonculé (Quercus robur), chêne sessile (Quercus petraea), chêne pubescent (Quercus pubescens), chêne vert (Quercus ilex) et hêtre commun (Fagus sylvatica). Les données utilisées proviennent des bases de données de l’Institut de l’information géographique et forestière (IGN). Les sorties du modèle corroborent les recommandations actuelles. À l’échelle nationale, dans la partie méridionale, les auteurs observent une productivité moindre mais aussi une meilleure résistance. À l’inverse, le Nord, actuellement plus productif, est plus sensible aux perturbations. Ces résultats illustrent le fait que certains outils économiques et financiers peuvent être utilisés dans un contexte sylvicole, à des fins d’aide à la décision.
The objective of this study is to apply the theory of portfolio selection to the diversity of species in the French forests. Financial assets are thereby replaced by tree species. The optimal portfolio is the one that minimizes risk while maintaining the current productivity constant. The study is conducted per department and on 11 species: Norway spruce (Picea abies), Silver fir (Abies alba), Scots pine (Pinus sylvestris), Maritime pine (Pinus pinaster), European larch (Larix decidua), Douglas fir (Pseudotruga menziesii), Pedunculate oak (Quercus robur), Sessile oak (Quercus petraea), Downy oak (Quercus pubescens), Holm oak (Quercus ilex) and Common beech (Fagus sylvatica). The data comes from databases of the French National Institute of Geographic and Forest Information (IGN). The model outputs are consistent with the current recommendations. At the national level, in the southern part, we observe lower productivity but also better resistance. Conversely, the North, currently more productive, is more subjected to disturbances. The results illustrate the applicability of some economic and financial tools to a forestry setting, for the purpose of decision-making.
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