Dépouillements

Adéquation de l'apport en protéines et acides aminés dans les régimes végétariens / François Mariotti in Cahiers de Nutrition et de Diététique, Vol.55, n°2 ([01/04/2020])

Public ISBD [article]  inCahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 66-81 Titre : Adéquation de l'apport en protéines et acides aminés dans les régimes végétariens Type de document : Article Auteurs : François Mariotti, Auteur ; Christopher D. Gardner, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : 66-81 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] acide aminé [Thesagri] protéine [Thesagri] régime alimentaire Note de contenu : Dans cette revue de la littérature, nous étudions l’adéquation des apports en protéines et en acides aminés des régimes végétariens chez les adultes des pays occidentaux, en rassemblant des données indirectes et directes de statut nutritionnel. Nous concluons que les aliments riches en protéines, tels que les légumineuses, les noix et les graines, sont suffisants pour assurer un apport satisfaisant en protéines chez les végétariens et végétaliens, et que la question de l’insuffisance d’acides aminés spécifiques a été très largement exagérée. Nous nous penchons aussi spécifiquement sur le cas des personnes âgées, où les questions liées à l’adéquation protéique des régimes végétariens sont plus complexes, et sur la situation des enfants où, au contraire, il n’y a pas de préoccupations particulières concernant l’adéquation protéique, les besoins énergétiques étant très élevés par rapport aux besoins protéiques. Étant donné les recommandations et les mutations actuelles vers des régimes végétalisés, il est nécessaire de continuer à étudier en détail sur des bases scientifiques rationnelles l’adéquation protéique des régimes végétariens et végétaliens, mais aussi, et surtout, d’élargir à des critères généraux de qualité nutritionnelle et de santé. Introduction Apport en protéines provenant de régimes végétariens - Adéquation générale de la teneur en protéines - Régimes végétariens - Régimes végétaliens - Limites de l’estimation de l’insuffisance protéique à partir d’enquêtes sur l’apport alimentaire Adéquation des acides aminés dans les régimes végétariens Il n’y a aucune preuve de déficience en protéines chez les végétariens des pays occidentaux Sources de protéines végétales dans les régimes végétariens classiques et leçons sur les tendances futures vers les régimes végétariens Les problèmes particuliers des populations spécifiques - Les personnes âgées - Enfants Adéquation nutritionnelle des régimes végétariens Conclusion [article] Adéquation de l'apport en protéines et acides aminés dans les régimes végétariens [Article] / François Mariotti, Auteur ; Christopher D. Gardner, Auteur . - 2020 . - 66-81. Langues : Français (fre) in Cahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 66-81 Catégories : [Thesagri] acide aminé [Thesagri] protéine [Thesagri] régime alimentaire Note de contenu : Dans cette revue de la littérature, nous étudions l’adéquation des apports en protéines et en acides aminés des régimes végétariens chez les adultes des pays occidentaux, en rassemblant des données indirectes et directes de statut nutritionnel. Nous concluons que les aliments riches en protéines, tels que les légumineuses, les noix et les graines, sont suffisants pour assurer un apport satisfaisant en protéines chez les végétariens et végétaliens, et que la question de l’insuffisance d’acides aminés spécifiques a été très largement exagérée. Nous nous penchons aussi spécifiquement sur le cas des personnes âgées, où les questions liées à l’adéquation protéique des régimes végétariens sont plus complexes, et sur la situation des enfants où, au contraire, il n’y a pas de préoccupations particulières concernant l’adéquation protéique, les besoins énergétiques étant très élevés par rapport aux besoins protéiques. Étant donné les recommandations et les mutations actuelles vers des régimes végétalisés, il est nécessaire de continuer à étudier en détail sur des bases scientifiques rationnelles l’adéquation protéique des régimes végétariens et végétaliens, mais aussi, et surtout, d’élargir à des critères généraux de qualité nutritionnelle et de santé. Introduction Apport en protéines provenant de régimes végétariens - Adéquation générale de la teneur en protéines - Régimes végétariens - Régimes végétaliens - Limites de l’estimation de l’insuffisance protéique à partir d’enquêtes sur l’apport alimentaire Adéquation des acides aminés dans les régimes végétariens Il n’y a aucune preuve de déficience en protéines chez les végétariens des pays occidentaux Sources de protéines végétales dans les régimes végétariens classiques et leçons sur les tendances futures vers les régimes végétariens Les problèmes particuliers des populations spécifiques - Les personnes âgées - Enfants Adéquation nutritionnelle des régimes végétariens Conclusion

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Contaminants dans les aliments : panorama des modes de contamination et des risques. Point pour la pratique du diététicien-nutritionniste / Elisabeth Verdier in Cahiers de Nutrition et de Diététique, Vol.55, n°2 ([01/04/2020])

Public ISBD [article]  inCahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 82-88 Titre : Contaminants dans les aliments : panorama des modes de contamination et des risques. Point pour la pratique du diététicien-nutritionniste Type de document : Article Auteurs : Elisabeth Verdier, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : 82-88 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] contamination biologique [Thesagri] sécurité alimentaire Note de contenu : Qu’ils soient véhiculés par l’air, l’eau ou les aliments, le sujet des contaminants est largement posé dans la société civile et par les professionnels. Si le risque microbiologique est de mieux en mieux maîtrisé, la profonde modification de notre environnement alimentaire, son industrialisation et une diversité toujours plus grande d’aliments présents dans notre assiette, ainsi qu’une meilleure capacité de détection des résidus, font apparaître de nouveaux dangers à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Le sujet des contaminants, de par sa complexité, est l’objet de nombreuses prises de position et de polémiques. Il questionne le diététicien et le nutritionniste tant dans leur position de citoyen que pour promouvoir une alimentation de qualité favorable à la santé. À partir de quelques exemples, nous chercherons ici à brosser un panorama des différents modes de contaminations des aliments et des risques qu’ils peuvent générer pour la santé pour aider le diététicien-nutritionniste dans ses conseils dans un domaine scientifique en grande évolution. Généralités Toxines présentes naturellement dans les aliments Contaminations par l’environnement Conserver les aliments un défi pour l’homme Contaminants liés aux transformations des aliments et aux emballages Les contaminants et les modes d’agriculture organique et raisonnée En conclusion [article] Contaminants dans les aliments : panorama des modes de contamination et des risques. Point pour la pratique du diététicien-nutritionniste [Article] / Elisabeth Verdier, Auteur . - 2020 . - 82-88. Langues : Français (fre) in Cahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 82-88 Catégories : [Thesagri] contamination biologique [Thesagri] sécurité alimentaire Note de contenu : Qu’ils soient véhiculés par l’air, l’eau ou les aliments, le sujet des contaminants est largement posé dans la société civile et par les professionnels. Si le risque microbiologique est de mieux en mieux maîtrisé, la profonde modification de notre environnement alimentaire, son industrialisation et une diversité toujours plus grande d’aliments présents dans notre assiette, ainsi qu’une meilleure capacité de détection des résidus, font apparaître de nouveaux dangers à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Le sujet des contaminants, de par sa complexité, est l’objet de nombreuses prises de position et de polémiques. Il questionne le diététicien et le nutritionniste tant dans leur position de citoyen que pour promouvoir une alimentation de qualité favorable à la santé. À partir de quelques exemples, nous chercherons ici à brosser un panorama des différents modes de contaminations des aliments et des risques qu’ils peuvent générer pour la santé pour aider le diététicien-nutritionniste dans ses conseils dans un domaine scientifique en grande évolution. Généralités Toxines présentes naturellement dans les aliments Contaminations par l’environnement Conserver les aliments un défi pour l’homme Contaminants liés aux transformations des aliments et aux emballages Les contaminants et les modes d’agriculture organique et raisonnée En conclusion

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« Être », « se croire » ou « se sentir » allergique. Les enjeux du recours aux tests anti-aliments dans la mise en place individuelle de l'éviction du lait de vache et des aliments contenant du gluten / Emmanuelle Lefranc in Cahiers de Nutrition et de Diététique, Vol.55, n°2 ([01/04/2020])

Public ISBD [article]  inCahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 89-98 Titre : « Être », « se croire » ou « se sentir » allergique. Les enjeux du recours aux tests anti-aliments dans la mise en place individuelle de l'éviction du lait de vache et des aliments contenant du gluten Type de document : Article Auteurs : Emmanuelle Lefranc, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : 89-98 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] allergie Note de contenu : Les pratiques d’évictions alimentaires sont fréquentes et seraient souvent justifiées par l’allergie. Mais, pour être considéré comme allergique, il faut être diagnostiqué comme tel. Or, la prévalence des allergies alimentaires est faible et il est possible de penser que des personnes se croient allergiques sans l’être. Notre étude montre que la référence à l’allergie est une stratégie utilisée pour faciliter l’acceptation de l’éviction mais aussi que les enquêtés se déclarant « être allergiques » le font car ils « se sentent allergiques ». Ils opèrent bien une distinction entre des allergies « vraies » et leur propre allergie, définie par une attention à leur ressenti corporel, parfois attestée par des tests dits « anti-aliments ». L’allergologie est, du point de vue de ces personnes, en proie à des controverses dont ils veulent être acteurs. Cet article se propose de montrer que dans un contexte de défiance envers la médecine, les enjeux de la prise en compte de « l’expertise profane », engagent peut-être moins la scientificité de la démarche médicale que la préservation de la confiance entre la médecine et son public. Introduction Matériel et méthodes Exposé - Un faible recours au motif de l’allergie pour justifier d’une éviction - Un faible recours aux test anti-aliments chez les personnes pratiquant des évictions - La revendication d’une allergie et le recours aux tests anti-aliments : des « outils » sociaux - Le recours aux tests anti-aliments comme marqueur d’une ambivalence à l’égard des sciences médicales, entre critique et adhésion - Le recours aux tests anti-aliments pour justifier de sa démarche et être pris au sérieux par les médecins - Être un patient responsable de sa santé : les test anti-aliments pour aller plus loin que la médecine courante - Le recours aux tests anti-aliments comme lieu de la renégociation de la légitimité de la construction des connaissances Conclusion : au-delà de l’enjeu de scientificité : l’enjeu du lien de confiance ? [article] « Être », « se croire » ou « se sentir » allergique. Les enjeux du recours aux tests anti-aliments dans la mise en place individuelle de l'éviction du lait de vache et des aliments contenant du gluten [Article] / Emmanuelle Lefranc, Auteur . - 2020 . - 89-98. Langues : Français (fre) in Cahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 89-98 Catégories : [Thesagri] allergie Note de contenu : Les pratiques d’évictions alimentaires sont fréquentes et seraient souvent justifiées par l’allergie. Mais, pour être considéré comme allergique, il faut être diagnostiqué comme tel. Or, la prévalence des allergies alimentaires est faible et il est possible de penser que des personnes se croient allergiques sans l’être. Notre étude montre que la référence à l’allergie est une stratégie utilisée pour faciliter l’acceptation de l’éviction mais aussi que les enquêtés se déclarant « être allergiques » le font car ils « se sentent allergiques ». Ils opèrent bien une distinction entre des allergies « vraies » et leur propre allergie, définie par une attention à leur ressenti corporel, parfois attestée par des tests dits « anti-aliments ». L’allergologie est, du point de vue de ces personnes, en proie à des controverses dont ils veulent être acteurs. Cet article se propose de montrer que dans un contexte de défiance envers la médecine, les enjeux de la prise en compte de « l’expertise profane », engagent peut-être moins la scientificité de la démarche médicale que la préservation de la confiance entre la médecine et son public. Introduction Matériel et méthodes Exposé - Un faible recours au motif de l’allergie pour justifier d’une éviction - Un faible recours aux test anti-aliments chez les personnes pratiquant des évictions - La revendication d’une allergie et le recours aux tests anti-aliments : des « outils » sociaux - Le recours aux tests anti-aliments comme marqueur d’une ambivalence à l’égard des sciences médicales, entre critique et adhésion - Le recours aux tests anti-aliments pour justifier de sa démarche et être pris au sérieux par les médecins - Être un patient responsable de sa santé : les test anti-aliments pour aller plus loin que la médecine courante - Le recours aux tests anti-aliments comme lieu de la renégociation de la légitimité de la construction des connaissances Conclusion : au-delà de l’enjeu de scientificité : l’enjeu du lien de confiance ?

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Interactions réciproques entre prise alimentaire et horloges circadiennes : mécanismes et conséquences physiopathologiques / Etienne Challet in Cahiers de Nutrition et de Diététique, Vol.55, n°2 ([01/04/2020])

Public ISBD [article]  inCahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 99-105 Titre : Interactions réciproques entre prise alimentaire et horloges circadiennes : mécanismes et conséquences physiopathologiques Type de document : Article Auteurs : Etienne Challet, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : 99-105 Langues : Français (fre) Note de contenu : Le rythme journalier de prise alimentaire est sous le contrôle d’une horloge principale (noyaux suprachiasmatiques) et d’horloges secondaires cérébrales (hypothalamus médiobasal, tronc cérébral) et périphériques. L’horloge principale est mise à l’heure par la lumière ambiante. Par des voies neuroendocrines, les horloges secondaires reçoivent un tempo de l’horloge principale. De plus, les horloges secondaires sont mises à l’heure par l’horaire des repas via des signaux circulants (hormones métaboliques, métabolites). Des facteurs métaboliques associés à certains régimes, par exemple : riches en gras, modifient les oscillations circadiennes dans les horloges périphériques et l’horloge principale. Des interactions moléculaires réciproques relient les processus métaboliques intracellulaires et les rouages circadiens. Les pathologies métaboliques sont associées à des altérations circadiennes. Une désynchronisation circadienne ou des repas pris à des horaires atypiques sont obésogènes et diabétogènes. Une alimentation contrôlée diurne a des effets bénéfiques sur la santé métabolique. Points essentiels • Le cycle d’alimentation/jeûne est régulé par un réseau d’horloges circadiennes. • Des repas à heures fixes synchronisent de nombreuses horloges secondaires. • Des régimes enrichis en gras agissent aussi sur l’horloge principale. • Des dîners tardifs et la désynchronisation favorisent prise de poids et diabète. • Des repas diurnes à heures fixes aident à maintenir une balance énergétique stable. [article] Interactions réciproques entre prise alimentaire et horloges circadiennes : mécanismes et conséquences physiopathologiques [Article] / Etienne Challet, Auteur . - 2020 . - 99-105. Langues : Français (fre) in Cahiers de Nutrition et de Diététique > Vol.55, n°2 [01/04/2020] . - 99-105 Note de contenu : Le rythme journalier de prise alimentaire est sous le contrôle d’une horloge principale (noyaux suprachiasmatiques) et d’horloges secondaires cérébrales (hypothalamus médiobasal, tronc cérébral) et périphériques. L’horloge principale est mise à l’heure par la lumière ambiante. Par des voies neuroendocrines, les horloges secondaires reçoivent un tempo de l’horloge principale. De plus, les horloges secondaires sont mises à l’heure par l’horaire des repas via des signaux circulants (hormones métaboliques, métabolites). Des facteurs métaboliques associés à certains régimes, par exemple : riches en gras, modifient les oscillations circadiennes dans les horloges périphériques et l’horloge principale. Des interactions moléculaires réciproques relient les processus métaboliques intracellulaires et les rouages circadiens. Les pathologies métaboliques sont associées à des altérations circadiennes. Une désynchronisation circadienne ou des repas pris à des horaires atypiques sont obésogènes et diabétogènes. Une alimentation contrôlée diurne a des effets bénéfiques sur la santé métabolique. Points essentiels • Le cycle d’alimentation/jeûne est régulé par un réseau d’horloges circadiennes. • Des repas à heures fixes synchronisent de nombreuses horloges secondaires. • Des régimes enrichis en gras agissent aussi sur l’horloge principale. • Des dîners tardifs et la désynchronisation favorisent prise de poids et diabète. • Des repas diurnes à heures fixes aident à maintenir une balance énergétique stable.

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