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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV-00012179 | Vol.29, N°4 - 01/12/2016 | Revue | Salle de lecture | Documentaires | Disponible |
Dépouillements


Régulation des émotions chez l’animal d’élevage : focus sur les acteurs neurobiologiques / O. Menant in INRA : productions animales, Vol.29, N°4 (01/12/2016)
[article]
Titre : Régulation des émotions chez l’animal d’élevage : focus sur les acteurs neurobiologiques Type de document : Article Auteurs : O. Menant, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp.241-254 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] élevage
[Thesagri] neurosciencesNote de contenu : Auteurs : O. MENANT, A. DESTREZ, V. DEISS, A. BOISSY, P. DELAGRANGE, L. CALANDREAU, E. CHAILLOU
La question des émotions des animaux d’élevage s’inscrit dans la volonté d’améliorer les conditions d’élevage en prenant en compte leur bien-être. La genèse des émotions repose sur la capacité cognitive des individus à percevoir, évaluer et réagir à leur environnement. La capacité de perception met en jeu différentes sensorialités et participe à la reconnaissance des éléments de l’environnement de l’animal sans nécessairement déclencher d’émotions. Les situations déclenchantes d’émotion les plus étudiées chez les animaux d’élevage sont la nouveauté, la séparation sociale ou la présence d’un être humain. De plus, les réactions émotionnelles, évaluées par les réponses comportementales, endocriniennes et neurovégétatives sont modulées par le genre, l’état physiologique ou certaines hormones comme la mélatonine. Les structures cérébrales du réseau neuronal des émotions sont impliquées dans la perception et le traitement des informations de l’environnement, et/ou dans l’expression des réponses émotionnelles. Chez les animaux d’élevage, les structures cérébrales les plus étudiées sont le système olfactif pour la perception, le cortex frontal et l’amygdale pour le traitement des informations, le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus pour les réponses endocriniennes. D’autres travaux suggèrent le rôle potentiel de structures du tronc cérébral dans les réponses neurovégétatives et de la substance grise périaqueducale dans les réponses comportementales et plus largement dans les stratégies d’adaptation. En perspective, il est maintenant nécessaire d’étudier l’impact de l’expérience précoce sur le développement du réseau neuronal des émotions et de mieux comprendre la part de l’évaluation cognitive dans la genèse des émotions.
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.241-254[article] Régulation des émotions chez l’animal d’élevage : focus sur les acteurs neurobiologiques [Article] / O. Menant, Auteur . - 2016 . - pp.241-254.
Langues : Français (fre)
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.241-254
Catégories : [Thesagri] élevage
[Thesagri] neurosciencesNote de contenu : Auteurs : O. MENANT, A. DESTREZ, V. DEISS, A. BOISSY, P. DELAGRANGE, L. CALANDREAU, E. CHAILLOU
La question des émotions des animaux d’élevage s’inscrit dans la volonté d’améliorer les conditions d’élevage en prenant en compte leur bien-être. La genèse des émotions repose sur la capacité cognitive des individus à percevoir, évaluer et réagir à leur environnement. La capacité de perception met en jeu différentes sensorialités et participe à la reconnaissance des éléments de l’environnement de l’animal sans nécessairement déclencher d’émotions. Les situations déclenchantes d’émotion les plus étudiées chez les animaux d’élevage sont la nouveauté, la séparation sociale ou la présence d’un être humain. De plus, les réactions émotionnelles, évaluées par les réponses comportementales, endocriniennes et neurovégétatives sont modulées par le genre, l’état physiologique ou certaines hormones comme la mélatonine. Les structures cérébrales du réseau neuronal des émotions sont impliquées dans la perception et le traitement des informations de l’environnement, et/ou dans l’expression des réponses émotionnelles. Chez les animaux d’élevage, les structures cérébrales les plus étudiées sont le système olfactif pour la perception, le cortex frontal et l’amygdale pour le traitement des informations, le noyau paraventriculaire de l’hypothalamus pour les réponses endocriniennes. D’autres travaux suggèrent le rôle potentiel de structures du tronc cérébral dans les réponses neurovégétatives et de la substance grise périaqueducale dans les réponses comportementales et plus largement dans les stratégies d’adaptation. En perspective, il est maintenant nécessaire d’étudier l’impact de l’expérience précoce sur le développement du réseau neuronal des émotions et de mieux comprendre la part de l’évaluation cognitive dans la genèse des émotions.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité REV-00012179 Vol.29, N°4 - 01/12/2016 Revue Salle de lecture Documentaires Disponible Contrôle neuroendocrinien de la reproduction chez les mammifères / M. Migaud in INRA : productions animales, Vol.29, N°4 (01/12/2016)
[article]
Titre : Contrôle neuroendocrinien de la reproduction chez les mammifères Type de document : Article Auteurs : M. Migaud, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp.255-266 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] hypophyse
[Thesagri] hypothalamus
[Thesagri] maîtrise de la reproduction
[Thesagri] reproduction animaleNote de contenu : Auteurs : M. MIGAUD, H. DARDENTE, M. KELLER, M. BATAILLER, M. MEURISSE, D. PILLON
La reproduction recouvre l’ensemble des processus biologiques qui permettent d’assurer la survie d’une espèce grâce à la naissance de nouveaux individus. Cette propriété fondamentale et obligatoire du monde vivant repose sur un mécanisme efficace et extrêmement complexe. Chez les vertébrés, c’est l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique qui est le cadre anatomique responsable de la compétence reproductive et donc de la pérennité des espèces. La coordination de ce système biologique à trois étages repose sur le contrôle neuronal de libération de la « Gonadotrophin Releasing Hormone » (GnRH), système localisé dans la partie rostrale de l’hypothalamus. La libération de GnRH dans le système porte hypothalamo-hypophysaire stimule la sécrétion des gonadotropines hypophysaires qui sont impliquées dans le déclenchement de la puberté et la régulation de la fonction de reproduction. Cette revue fournit des éléments de compréhension sur le fonctionnement du contrôle neuroendocrine de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique chez les mammifères, en particulier, sur les propriétés du système à GnRH, le contrôle neuroendocrinien des cycles ovariens, l’effet de neuropeptides hypothalamiques «kisspeptin » sur les neurones à GnRH, le déclenchement de la puberté, la saisonnalité et conclue sur les perspectives de recherche dans cette discipline de la neurobiologie.
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.255-266[article] Contrôle neuroendocrinien de la reproduction chez les mammifères [Article] / M. Migaud, Auteur . - 2016 . - pp.255-266.
Langues : Français (fre)
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.255-266
Catégories : [Thesagri] hypophyse
[Thesagri] hypothalamus
[Thesagri] maîtrise de la reproduction
[Thesagri] reproduction animaleNote de contenu : Auteurs : M. MIGAUD, H. DARDENTE, M. KELLER, M. BATAILLER, M. MEURISSE, D. PILLON
La reproduction recouvre l’ensemble des processus biologiques qui permettent d’assurer la survie d’une espèce grâce à la naissance de nouveaux individus. Cette propriété fondamentale et obligatoire du monde vivant repose sur un mécanisme efficace et extrêmement complexe. Chez les vertébrés, c’est l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique qui est le cadre anatomique responsable de la compétence reproductive et donc de la pérennité des espèces. La coordination de ce système biologique à trois étages repose sur le contrôle neuronal de libération de la « Gonadotrophin Releasing Hormone » (GnRH), système localisé dans la partie rostrale de l’hypothalamus. La libération de GnRH dans le système porte hypothalamo-hypophysaire stimule la sécrétion des gonadotropines hypophysaires qui sont impliquées dans le déclenchement de la puberté et la régulation de la fonction de reproduction. Cette revue fournit des éléments de compréhension sur le fonctionnement du contrôle neuroendocrine de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique chez les mammifères, en particulier, sur les propriétés du système à GnRH, le contrôle neuroendocrinien des cycles ovariens, l’effet de neuropeptides hypothalamiques «kisspeptin » sur les neurones à GnRH, le déclenchement de la puberté, la saisonnalité et conclue sur les perspectives de recherche dans cette discipline de la neurobiologie.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité REV-00012179 Vol.29, N°4 - 01/12/2016 Revue Salle de lecture Documentaires Disponible Diversité des relations affiliatives chez les ovins en situation d’élevage : mécanismes comportementaux et neurobiologiques / R. Nowak in INRA : productions animales, Vol.29, N°4 (01/12/2016)
[article]
Titre : Diversité des relations affiliatives chez les ovins en situation d’élevage : mécanismes comportementaux et neurobiologiques Type de document : Article Auteurs : R. Nowak, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp.267-278 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] oviné
[Thesagri] relation adulte-jeune
[Thesagri] relation homme-animalNote de contenu : Auteurs : R. NOWAK, E. CHAILLOU, S. GAUDIN, V. GUESDON, F. LÉVY
Les ovins sont bien connus pour développer différentes formes d’attachement social. Le déclenchement de la motivation maternelle et le développement d’un lien mutuel entre la mère et son jeune sont sous l’influence combinée de stimulations hormonales et somato-sensorielles périphériques. Ces stimulations sont fournies par la parturition chez la mère et par les premiers épisodes de tétée chez le nouveau-né. Des changements neurophysiologiques profonds sont observés dans les bulbes olfactifs principaux de la brebis, alors qu’ils sont exposés à des odeurs d’agneau nouveau-né. L’activation de l’hypothalamus consécutive à la mise bas contribue à l’expression de la motivation maternelle et à la mémorisation des odeurs de l’agneau. L’hypothalamus et l’amygdale sont également activés chez le nouveau-né suite à l’ingestion de colostrum. L’ocytocine, un neuropeptide connu pour jouer un rôle clé dans les comportements prosociaux, facilite la construction de la relation mère-jeune. Lorsque des agneaux nouveau-nés sont séparés de leur mère pour être artificiellement nourris, une pratique agricole très commune, ils sont profondément affectés. Les réponses neuroendocrinologiques suggèrent que les agneaux sont dans une situation de détresse. Cependant, si un humain prend soin d’eux, une liaison interspécifique se met en place, facilitée par des contacts sociaux positifs dans lesquels l’allaitement au biberon ou les caresses jouent un rôle clé. De tels contacts activent le système ocytocinergique, comme cela est observé dans la construction du lien mère-jeune. Ainsi, dans des conditions d’élevage artificiel, l’être humain devient une figure d’attachement saillante qui se substitue à la mère et qui peut faciliter la gestion des agneaux.
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.267-278[article] Diversité des relations affiliatives chez les ovins en situation d’élevage : mécanismes comportementaux et neurobiologiques [Article] / R. Nowak, Auteur . - 2016 . - pp.267-278.
Langues : Français (fre)
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.267-278
Catégories : [Thesagri] oviné
[Thesagri] relation adulte-jeune
[Thesagri] relation homme-animalNote de contenu : Auteurs : R. NOWAK, E. CHAILLOU, S. GAUDIN, V. GUESDON, F. LÉVY
Les ovins sont bien connus pour développer différentes formes d’attachement social. Le déclenchement de la motivation maternelle et le développement d’un lien mutuel entre la mère et son jeune sont sous l’influence combinée de stimulations hormonales et somato-sensorielles périphériques. Ces stimulations sont fournies par la parturition chez la mère et par les premiers épisodes de tétée chez le nouveau-né. Des changements neurophysiologiques profonds sont observés dans les bulbes olfactifs principaux de la brebis, alors qu’ils sont exposés à des odeurs d’agneau nouveau-né. L’activation de l’hypothalamus consécutive à la mise bas contribue à l’expression de la motivation maternelle et à la mémorisation des odeurs de l’agneau. L’hypothalamus et l’amygdale sont également activés chez le nouveau-né suite à l’ingestion de colostrum. L’ocytocine, un neuropeptide connu pour jouer un rôle clé dans les comportements prosociaux, facilite la construction de la relation mère-jeune. Lorsque des agneaux nouveau-nés sont séparés de leur mère pour être artificiellement nourris, une pratique agricole très commune, ils sont profondément affectés. Les réponses neuroendocrinologiques suggèrent que les agneaux sont dans une situation de détresse. Cependant, si un humain prend soin d’eux, une liaison interspécifique se met en place, facilitée par des contacts sociaux positifs dans lesquels l’allaitement au biberon ou les caresses jouent un rôle clé. De tels contacts activent le système ocytocinergique, comme cela est observé dans la construction du lien mère-jeune. Ainsi, dans des conditions d’élevage artificiel, l’être humain devient une figure d’attachement saillante qui se substitue à la mère et qui peut faciliter la gestion des agneaux.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité REV-00012179 Vol.29, N°4 - 01/12/2016 Revue Salle de lecture Documentaires Disponible Neurobiologie du comportement alimentaire : le modèle porcin en neurosciences comportementales appliquées à l’alimentation et à la santé humaines / D. Val-Laillet in INRA : productions animales, Vol.29, N°4 (01/12/2016)
[article]
Titre : Neurobiologie du comportement alimentaire : le modèle porcin en neurosciences comportementales appliquées à l’alimentation et à la santé humaines Type de document : Article Auteurs : D. Val-Laillet, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : pp.279-290 Langues : Français (fre) Catégories : [Thesagri] alimentation
[Thesagri] alimentation des animaux
[Thesagri] comportement alimentaireNote de contenu : Auteurs : D. VAL-LAILLET, M.-C. MEUNIER-SALAÜN, C. CLOUARD
Le porc représente un excellent modèle pour étudier le comportement alimentaire humain et ses déterminants neurobiologiques. Outre le fait que le porc soit un omnivore et que son système digestif soit particulièrement proche du nôtre, la mise en place de son comportement et de ses préférences alimentaires obéit aux mêmes règles et influences que celles identifiées chez l’Homme. Il est ainsi possible de décrire des parallèles au niveau des attractions spontanées pour certaines saveurs fondamentales, de la mise en place de préférences conditionnées ou apprises grâce aux expériences individuelles, mais aussi aux signaux perçus dans l’environnement ou transmis par la mère. Le porc possède également un cerveau particulièrement proche de celui des primates, ce qui permet des explorations précises grâce aux outils modernes de l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Les mécanismes neurobiologiques sous-tendant la mise en place de préférences ou d’aversions alimentaires ont été décrits chez le modèle porcin, tout comme certaines anomalies neurocognitives associées à l’obésité ou à la consommation chronique de régimes délétères. Le porc peut ainsi être utilisé comme un modèle privilégié pour explorer de nouvelles thérapies pour lutter contre l’obésité et les troubles du comportement alimentaire, telles que la stimulation du nerf vague ou la stimulation intracérébrale profonde. C’est tout un champ exploratoire et préclinique que le modèle porcin permet d’ouvrir en recherche biomédicale, dans le domaine des neurosciences appliquées à l’alimentation et à la nutrition.
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.279-290[article] Neurobiologie du comportement alimentaire : le modèle porcin en neurosciences comportementales appliquées à l’alimentation et à la santé humaines [Article] / D. Val-Laillet, Auteur . - 2016 . - pp.279-290.
Langues : Français (fre)
in INRA : productions animales > Vol.29, N°4 (01/12/2016) . - pp.279-290
Catégories : [Thesagri] alimentation
[Thesagri] alimentation des animaux
[Thesagri] comportement alimentaireNote de contenu : Auteurs : D. VAL-LAILLET, M.-C. MEUNIER-SALAÜN, C. CLOUARD
Le porc représente un excellent modèle pour étudier le comportement alimentaire humain et ses déterminants neurobiologiques. Outre le fait que le porc soit un omnivore et que son système digestif soit particulièrement proche du nôtre, la mise en place de son comportement et de ses préférences alimentaires obéit aux mêmes règles et influences que celles identifiées chez l’Homme. Il est ainsi possible de décrire des parallèles au niveau des attractions spontanées pour certaines saveurs fondamentales, de la mise en place de préférences conditionnées ou apprises grâce aux expériences individuelles, mais aussi aux signaux perçus dans l’environnement ou transmis par la mère. Le porc possède également un cerveau particulièrement proche de celui des primates, ce qui permet des explorations précises grâce aux outils modernes de l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Les mécanismes neurobiologiques sous-tendant la mise en place de préférences ou d’aversions alimentaires ont été décrits chez le modèle porcin, tout comme certaines anomalies neurocognitives associées à l’obésité ou à la consommation chronique de régimes délétères. Le porc peut ainsi être utilisé comme un modèle privilégié pour explorer de nouvelles thérapies pour lutter contre l’obésité et les troubles du comportement alimentaire, telles que la stimulation du nerf vague ou la stimulation intracérébrale profonde. C’est tout un champ exploratoire et préclinique que le modèle porcin permet d’ouvrir en recherche biomédicale, dans le domaine des neurosciences appliquées à l’alimentation et à la nutrition.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité REV-00012179 Vol.29, N°4 - 01/12/2016 Revue Salle de lecture Documentaires Disponible
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