[article]
Titre : |
Association positive entre la consommation de viandes rouges, de charcuteries et le risque de cancer du côlon : vers une prévention par modification des modes de production et d’élevage ? |
Type de document : |
Article |
Auteurs : |
Fabrice Pierre, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
117-125 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Thesagri] charcuterie : produit [Thesagri] fer [Thesagri] viande de boucherie
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Note de contenu : |
L’épidémiologie nutritionnelle a permis de proposer une association positive entre la consommation de viandes rouges hors volailles, de charcuteries et le risque de cancer du côlon. Sur cette base, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé en Octobre 2015 la consommation de charcuteries comme cancérigène pour l’Homme (groupe 1) et la consommation de viande rouge comme probablement cancérigène pour l’Homme (groupe 2A). Plusieurs hypothèses impliquant les lipides, les protéines, les amines hétérocycliques des molécules formées pendant la cuisson à haute température, et les composés N-nitrosés issus de l’interaction avec les nitrites, et le fer héminique (fer largement présent dans les produits animaux) ont été proposées pour expliquer cette association positive. Les travaux expérimentaux récents ont permis de proposer le rôle central du fer héminique pour expliquer l’effet promoteur des viandes rouges et charcuteries. L’effet promoteur du fer héminique s’explique par sa capacité à induire une forte peroxydation lipidique et nitrosylation luminale aboutissant à la formation de molécules cytotoxiques pour les cellules épithéliales coliques. Toutefois, l’identification du rôle de la peroxydation et de la nitrosylation ouvre la porte à la prévention nutritionnelle du risque par ajout d’antioxydants dans le régime du consommateur, ou soit directement dans les produits carnés pendant leur production ou dans la ration des animaux d’élevage. |
in Innovations Agronomiques > 78 [01/11/2019] . - 117-125
[article] Association positive entre la consommation de viandes rouges, de charcuteries et le risque de cancer du côlon : vers une prévention par modification des modes de production et d’élevage ? [Article] / Fabrice Pierre, Auteur . - 2019 . - 117-125. Langues : Français ( fre) in Innovations Agronomiques > 78 [01/11/2019] . - 117-125
Catégories : |
[Thesagri] charcuterie : produit [Thesagri] fer [Thesagri] viande de boucherie
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Note de contenu : |
L’épidémiologie nutritionnelle a permis de proposer une association positive entre la consommation de viandes rouges hors volailles, de charcuteries et le risque de cancer du côlon. Sur cette base, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé en Octobre 2015 la consommation de charcuteries comme cancérigène pour l’Homme (groupe 1) et la consommation de viande rouge comme probablement cancérigène pour l’Homme (groupe 2A). Plusieurs hypothèses impliquant les lipides, les protéines, les amines hétérocycliques des molécules formées pendant la cuisson à haute température, et les composés N-nitrosés issus de l’interaction avec les nitrites, et le fer héminique (fer largement présent dans les produits animaux) ont été proposées pour expliquer cette association positive. Les travaux expérimentaux récents ont permis de proposer le rôle central du fer héminique pour expliquer l’effet promoteur des viandes rouges et charcuteries. L’effet promoteur du fer héminique s’explique par sa capacité à induire une forte peroxydation lipidique et nitrosylation luminale aboutissant à la formation de molécules cytotoxiques pour les cellules épithéliales coliques. Toutefois, l’identification du rôle de la peroxydation et de la nitrosylation ouvre la porte à la prévention nutritionnelle du risque par ajout d’antioxydants dans le régime du consommateur, ou soit directement dans les produits carnés pendant leur production ou dans la ration des animaux d’élevage. |
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